Sniper Eldorado Ft. Daara J Lyrics

J'aime la douceur du temps, le regard vers le large,
J'aime la douceur du vent, qui me caresse le visage,
J'aime, m'évader, le regard vers l'horizon,
Mais cette mer est un immense mur de prison,

Moi j'aime ce pays qui m'a vu naître,
J'aime, ces paysages qui passe, du desert à la verdure, j'aime cet air pur,
Celui de mon village au beau milieu de la nature,
J'aime nos coutumes, nos traditions notre culture...

Je suis diplômé, comme j'ai du bosser dur,
Pour espérer pouvoir construire une vie plus sure,
J'ai passé mon enfance, et mit toutes mes chances derrière mon cahier,
Quand j'y pense je n'demandais qu'à travailler...

Moi je suis atteint par une maladie grave et redoutable,
J'ai espéré être soigné mais celle ci est incurable,
Tant de soin, tant de médecin me disant ne pouvoir rien faire,
Ne disposant pas des moyens nécessaires,

On m'a parlé de l'Occident, de sa science de ce joli continent,
De nos chances, de l'argent qu'il procuré en abondance...
Vraiment ??
Je t'a__ure...
Mais je n'veux pas m'éloigner...
Mais là bas je pourrais taffer, et toi on pourras te soigner...
Nan je n'veux pas, partir, abandonner ma terre, abandonner la famille, laisser derrière mère et père...
Mais petit frère allé partons...
Nan je ne veux pas...
Petit frère allé partons...
Quand ??
Je ne sais pas mais il le faut, pour toi et pour eux, te voir mourir aussi ne les rendras pas plus heureux...
Mais crois tu vraiment que notre chance se trouve de l'autre coté ??
Suis moi, tu n'le regretteras pas je te le promet...

Refrain :
Eldorado..., il s'rais prêt à mourir pour...,
Eldorado..., il s'rais prêt à souffrir pour...,
Eldorado..., il s'rais prêt à mourir pour...,
Eldorado..., il s'rais prêt à souffrir pour..., elle...

Allé partons, nous nous enlaçons, des larmes pleins les yeux,
J'ai comme la drôle d'impression que cette au revoir et un adieux...

Maman, sèche tes larmes, et donne nous ta bénédiction,
Embrasse tes deux fistons, et si Dieu le veut, nous reviendrons...

Tu sais, si nous partons c'est pour aider la famille,
Je veux trouver du boulot et ne pas vivre la famine...

Tu sais si nous partons c'est seulement par nécessité,
J'aurais tellement aimé resté, parmi vous et être en bonne santé...

Nous voilà partis pour de bon...
Le coeur lourd...
La tête pleine de rêve...
Espérant les revoir un jour...
Un peu d'argent dans une bourse, prêtée par notre père...
Ainsi que nos économies, qui suffirons à faire l'affaire...
Sûrement...
On m'a présenté un passeur qui nous prendras pas trop cher,
Un pécheur qui nous fera passer la frontière...
Nous avons marché de nuit...
Puis de jour...
Dans le froid...
Puis la chaleur...
Ne pas être à la bourre...
Faut qu'on arrive à l'heure...
Nous nous sommes caché pour attendre afin de n'pas être remarqué,
D'autres personnes nous rejoigne en attendant d'embarqué...
Une barque arrive dans la nuit, entassés comme sur un radeau,
Voici deux ados, parti pour l'Eldorado...

Les yeux fermés, les poings serrés, j'essai de tenir bon,
Le silence est pesant et l'temps me parait long...
Les gents...
Sont apeurés...
Le vent...
Est déchaîné...
La mer...
Est agitée, je sent mon sang se glacer...
On en a plus pour très longtemps...
Mais j'en ai plus qu'a__ez,
Je suis pressé de voir la terre, à l'horizon, se dessiner...
Tient, de la lumière au loin, tout l'monde est ravis frangin,
Je t'invites à toucher des yeux ta nouvelle vie...
Mais, tu en es sur, ce n'ai pas quelques chose d'autre ??

Oh mon dieu les Gardes-côtes... !!

Soudain tout vas trop vite, là les marins se mettent à crier,
Pris de panique, ils nous demande de sauter...
Les plus jeunes se jettent à l'eau...
Les autres se font pousser,
De peur les gents plongent dans une eau noire et glacée...
(Inspiration)..., j'en ai le souffle couper, mon frère n'est plus à mes cotés,
Je n'sais pas où me diriger, les vagues commencent à m'emporter...,
J'entends des cris un moment, puis plus rien,
Je m'entend appeler mon frère, je l'entend pleurer puis plus rien,
Je sens encore ma main dans la sienne, c'est fou comme je balise,
Pour ne pas que la mer me prenne, je m'agrippe à une valise...
J'essai de lutter, j'peut plus... Plus d'image plus d'son,
La bouche ouverte l'eau envahie mes poumons,
Cher, frère, va au bout de ton rêve, reste fier,
Reste fort, dit à la famille que j'l'ai aime fort...
Dernier effort, dernier souffle, dernier soupir,
Je n'ai plus de force, je me sent partir...
J'ai pu rejoindre la terre, moi et quelques naufragés,
Je n'aperçois pas mon frère, je vois des corps à la mer,
Que celle ci à recrachée, je n'demandé qu'à bien faire mais j'ai juste tout gâché,
Je voulu vivre mais je crève je n'ai plus vraiment d'espoir,
Un jour j'ai eu un rêve qui c'est changé en cauchemar...