K Peste Blanche Lyrics

Peste Blanche

Maman,

Depuis un an maintenant, je n'peux plus m'en passer
Depuis ces longues soirées de merde, seul à déprimé
À penser à la vie, la vie qui me mine la vie qui m'a__assine
Je veux partir, quitter cet abîme, changer d'origine
Cette soirée je m'en souviens comme si c'était hier
Ivre mort, voulant en finir après un dernier verre
Comme dernier recours, dans ma main, la source de ma folie
"Merde à tout et à tous", j'me disais "Comme ça j'oublierai ma vie"

Le bout de l'aiguille, s'insert dans ma veine
Le poison s'infiltrant me fait oublier mes peines
Mes yeux se ferment, mon âme se bloque, et je m'envole
C'est à partir de là que la dépendance à moi se colle
Je sais qu'j'aurai pas du, mais vraiment qui l'u cru
Que ce garçon joyeux plus tard se sentirai perdu
Seul sur son divan dans son appart pourri
À remettre en question, sa famille ses amis et sa vie

J'étais seul face au monde, seul dans ma tombe
Mon reflet dans le miroir ne reflétait qu'un être immonde
Et cette substance se mariant, s'unissant avec mon sang
Était le seul moyen de déconnecter mes sentiments
De secondes en secondes, d'heures en heures de jours en jours
Une douleur profonde, à l'âme et au coeur, barrait mon parcours
Et la descente n'était que pire, obliger d'introduire
Cette épine dans ma peau pour ne pas penser qu'à mourir

Je n'pouvais plus vivre sans ma dose, sans cette chose
qui au fond a entrainé mon malheur, mes larmes, ma psychose
Cette potion maléfique entraîne ma métamorphose
et pourtant je ne la rejette pas car elle me compose
La poudre et les piqûre occupaient le centre de ma raison
pour surmonter les murs, je ne voyais plus d'autres solutions
cette aiguille était ma clé de sortie, clé de l'évasion
en réalité clé de soumission, d'auto-destruction

Refrain:
le bout de l'aiguille s'insert dans ma veine
Mon âme part en vrille, cette drogue me sert d'oxygène
le bout de l'aiguille m'enfonce dans ma peine
Mon âme part en vrille maman je t'aime

manque d'argent, obliger de descendre dans les rues
Escroquer, voler tuer pour me droguer j'aurai pu
et là j'ai déconné, obligé de dealer pour me défoncer
vendre la peste à d'autre pour moi même me la procurer
je me sens sâle, lâche, dépourvu de courage
incapable de sortir du cercle , de bloquer les rouages
l'espoir me quitte, je ne crois plus en rien, qu' à la défonce
Les roses à mes yeux sont invisibles, je ne vois plus que les ronces

Mes amis m'ont lachés, m'ont tous abandonés
devenu insociable, je n'pouvais m'empecher de les detester
j'ai perdu mon emploi, puis perdu mon appart pourri
j'étais seul, j'avais froid, sans abris, j'étais pris
Et puis enfin j'en ai eu marre plus que d'habitude
lasse de ce sédatif qui prenait encore de l'amplitude
et mes idées encore et encore de plus en plus noires
m'ont fait comprendre que jamais , je ne vivrai viellard et un soir

la piqure dans ma main, l'aiguille dans ma peau
exercant une pression, pour l'injection qui bloquera mon cerveau
mes yeux se sont ouvert, j'avais les idées claires
j'ai pris comme décision que cette piqûre serait la dernière
que plus jamais la drogue ne mordera mon epiderme
qu'à cette peste blanche j'allais mettre un terme
Vivre avec ce fléau n'était surement pas mon destin
tu vera on dira: "tout est bien qui finit bien"

c'est pourquoi maman je t' ai écris cette lettre
Si tu savais comme je t'aime j'espere que tu va t'en remettre
car comme je me le suis promis j'ai respecté ma décision
plus jamais je ne toucherai à cette putain de drogue à ce poison
j'ai reussi maman, je n'y toucherai plus , je suis libre
j'ai enfin redonné à ma vie un certain équilibre
Je t'aime maman, je serai toujours là tu peux me croire
mais à l'heure où tu lis ces mots mon corps git dans la baignoire

Je t'aime maman... Je t'aime maman...

Le bout de l'aiguille s'insert dans ma veine
Le bout de l'aiguille m'enfonce dans ma peine