Ali Observe Lyrics
C'est le drame, mama. T'aurais aimé que tes fils soient un océan de sagesse comme le Dalaï-lama. Mais quand ma jeunesse a l'arme à l'œil, c'est qu'elle est à feu - liée au pompe comme l'armée française avec le Famas. Pour le terr-terr, ça joue des coudes comme Likoud et Hamas. C'est 1) pour la rue, 2) et 3) pour la caillasse. Pas de messes basses, nos musiques fusionnent avec l'espace. Ramasse la maille, qu'on voie combien le monde est vaste, des Bahamas au Fuji-Yama. Issy, la vision est serrée : ça parle embrouilles et quar-pla. Mon R.A.P. rappelle à la discipline. Et quand les énergies sont à plat, pour régler nos mômes on les secoue comme des Breitlings... L'esprit hanté par la matière, ça passe du Clio au BM, et dans le Merco le feeling penche pour la Bentley. Embrasse la liberté, que l'Etat ne t'enlace pas de ses bracelets. Ils ont dépouillé nos terres, couillé jusqu'à la musique : aujourd'hui Eminem, hier Elvis Presley... Que des sourires aiguisés, des majors au Midem ; mais dans la rue, qui nous aime ? Des States à l'Europe, l'arnaque est idem. Les frères n'ont jamais vu les quarante âcres et une mule. Ici, l'intégration est un simulacre. Eviter la misère stimule. Tu veux me situer ? Au Maghreb, j'ai ma place parmi les mulâtres. Couleur d'ocre, couleur d'ébène, gnawa, ma musique à mes racines se consacre. Observe les frontières africaines tracées à la règle. La même pour le Moyen-Orient et les terres amérindiennes.
Observe... Ce monde nous concerne. 92, Hauts-de-Seine, ni vétéran, ni novice. J'ai mes repères, distingue le vice et la vertu... (Hauts-de-Seine, Hauts-de-Seine)... Observe... Ce monde nous concerne. Ni vétéran, ni novice, j'observe et apprends avant que l'ignorance ne me tue.
On réalise des rêves, d'autres s'inventent des vies. Que tu marches dans la droiture ou en dévies, ce qui est écrit est écrit. Croyant ou athée, on est des atomes parmi des atomes. Une anatomie parmi des milliards. Le résultat amène à rester simple : l'humilité n'a jamais rendu ignare... Mon son est pour les hommes libres. Mon son est pour les bagnards. Ceux qui lisent dans les regards avec une part de méfiance ; parfois les mains tendues sont des poignards. Je donne des conseils comme j'en saisis : garder tout pour moi-même aurait tâché ma foi d'un blasphème, une hérésie... 92, réseau connecté à l'infini : les limites de mon département Hauts-de-Seine n'ont pas muré mon esprit. Ma ville a l'allure calme et sereine, mais polluée de la politique à la déchetterie. Rien n'est acquis : les petits ont la mentalité des maquis, avec précision préparent les rimes comme Sachimis et Makis. Black Musachi, chaque jour est une bataille, on entretient les énergies comme au taï-chi, mais la mentalité est muay-thaï... Pas de magie, c'est avec foi qu'on agit. Oublie les grades et les dans, chez nous c'est à la piété que le respect se donne... Pitié, mon époque c'est le monde à l'envers. L'estime va vers ceux qui t'invitent aux chemins de l'enfer. Le mal sous le bien est vêtu. Ni vétéran ni novice, j'ai mes repères : distingue le vice et la vertu.
Observe... Ce monde nous concerne. 92, Hauts-de-Seine, ni vétéran, ni novice. J'ai mes repères, distingue le vice et la vertu... (Hauts-de-Seine, Hauts-de-Seine)... Observe... Ce monde nous concerne. Ni vétéran, ni novice, j'observe et apprends avant que l'ignorance ne me tue
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